mardi 29 novembre 2011

Des scarabées robotisés pour se substituer à l'homme: un moyen innovant de récupérer de l'énergie électrique


Toujours dans le domaine du biomimétisme, je souhaite aujourd'hui vous exposer les derniers travaux de l'Université du Michigan: la conception d'un insecte robotisé, à l'apparence d'un scarabée, capable de convertir l'énergie cinétique des mouvements des ailes en énergie électrique, augmentant ainsi la durée de vie de la batterie embarquée.


D'un point de vue technique, la batterie peut être utilisée pour alimenter des petits capteurs implantés sur l'insecte comme une caméra, un microphone ou un détecteur de gaz afin de recueillir des informations vitales dans des environnements dangereux. Un générateur piézo-électrique en spirale a été conçu pour maximiser la puissance de sortie sur la plus petite surface possible. La technologie développée comprend des composants à ratio élevés: entre autres des substrats piézo-électrique et laser femtoseconde qui causent un minimum de dommage à la structure.

Le professeur Najafi, directeur du département d'ingénierie électrique et informatique ainsi que le doctorant Erkan Aktakka publieront dans les prochains jours dans le Journal de la micromécanique et de la microtechnique des descriptions plus détaillées de la méthode eployée pour récupérer cette énergie électrique à partir du mouvement des ailes de ce scarabée robotisé.

Nous pourrions d'ores et déjà penser à l'utilité d'un tel système embarqué, comme une expédition en milieu contaminé et dangereux pour l'homme, ou toute forme de vie serait mis en péril. Après une attaque chimique, ou accident nucléaire par exemple, à l'heure où celui de Fukushima est encore dans nos esprits; ou bien dans des endroits clos. Comme s'il fallait orienter les études et faire appel à la nature pour réparer les erreurs de l'homme. Que nous dira l'avenir? Affaire à suivre...

Merci de votre lecture,

Romain MARCELIS


dimanche 27 novembre 2011

Carte « Arduino », Quand l’Electronique et l’Informatique s’en mêlent !

Tout d’abord, nous ne pouvons commencer cet article sur cette petite carte programmable, sans connaitre les raisons historiques qui nous ont amené à écrire quelques lignes (voir quelques livres) sur elle depuis sa naissance.

Elle a fait sa première apparition : le 21 avril 2005, ayant pour premier objectif : aider la carte Wiring à développer des projets à faible coût. Que de souvenirs !

A cette époque, son but était restreint. Elle devait juste s’intégrer à la plate forme de montages à microcontrôleur.

Puis au fil des années, elle se développa jusqu’à atteindre et célébrer sa 10 000ème cartes vendues en 2008.Le succès est alors phénoménal et des cartes de plus en plus complexes font leur apparition. Cependant cette année, fruit du hasard ou pas, Wiring lance la sortie de sa nouvelle carte "Wring S" qui est une version simplifiée des anciennes cartes avec un processeur plus puissant que celui de la carte Arduino. Désormais elle se trouve sur le marché avec un concurrent de taille, qui en plus possède une plate forme quasi identique.


Toutefois malgré ce bref historique nous ne savons toujours pas ce qu’elle fait concrètement.

Alors, elle peut avoir énormément de fonctions. Certains parlent même de « gadget ». Elle est utilisée principalement pour piloter des robots, pour contrôler des moteurs, pour éteindre des appareils électriques, et pour obtenir des informations par le biais de capteurs. Par exemple, lorsque ces capteurs sont activés, ils envoient des signaux à la carte qui elle va les analyser puis renvoyer des signaux de son coté pour répondre si nécessaire à cette réponse. On peut aussi par ailleurs l’utiliser pour communiquer avec un ordinateur, avec un téléphone portable ou bien pour lire ses messages par internet.

De plus, elle reste modulaire. Ce qui lui permet de s’adapter en fonction des besoins du projet. On peut lui rajouter de la mémoire ou des nouveaux ports tels que le Wifi ou Ethernet.

Autant dire , il y a de quoi faire.

Ainsi pour conclure cet article, la carte Arduino est une carte très facile d'accès techniquement, pour les personnes qui souhaitent en faire un usage. Qui de plus est très polyvalent, laissant ainsi la possibilité de faire des tâches très diverses.

Ruellan Jérémy


Tags: adaptation, électronique, informatique

Sources: http://arduino.cc/fr/Main/Materiel
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arduino

samedi 26 novembre 2011

Une puce électronique reproduisant les fonctionnalités du cerveau humain: quand la technologie reproduit les prouesses de la nature



Pendant des décennies, les scientifiques ont rêvé de construire des systèmes informatiques, et à fortiori, électroniques capables de répliquer les fonctionnalités du cerveau humain pour l'apprentissage de nouvelles tâches. Je sais bien, allez-vous me dire, nous parlons encore de biomimétisme, seulement les chercheur du MIT y sont enfin parvenus! "Une avancée significative pour la science et la médecine" déclare Dean Buonomano, un professeur de neurobiologie de l'université de Californie, "le niveau de réalisme biologique est impressionnant".


Parlons un peu peu de technique à présent, les chercheurs du MIT ont désormais franchi une étape importante vers cet objectif en concevant une puce qui imite la manière dont les neurones adaptent leurs réponses à de nouvelles informations: ce phénomène répond au joli nom de plasticité du cerveau. Il existe environ 100 milliards de neurones dans le cerveau et leur connexion se fait par le transfert de neurotransmetteurs chimiques (ions Ca2+, potassium K+ et sodium Na+) au niveau des synapses. L'activité de ces synapses induisent des changements de potentiels locaux qui peuvent être reproduit analogiquement au niveau de la puce électronique.


Les chercheurs du MIT l'ont donc conçu de telle sorte que les transistors ( qui sont au nombre de 400) peuvent imiter l'activité des différents canaux ioniques. De ce fait, alors que la plupart des puces fonctionnenten système binaire, ici le courant circule dans les transistors en analogique, la classe. Un gradient de potentiel électrique permet au courant de circuler à travers les 400 transistors tout comme un flux d'ions à travers les canaux ionique d'une cellule biologique.

Projetons-nous plus vers l'avenir maintenant, et l'on peut d'ores et déjà s'imaginer qu'une telle avancée pourra permettre l'introduction de prothèses neuronales à l'appui des rétines artificielles. Mieux, celle-ci pourrait s'étendre à la construction de dispositifs intelligents, on quitte alors un projet porté sur une technologique bionique pour se tourner vers l'intelligence artificielle. Elle s'inscrit donc à merveille dans ce qui pourrait être notre technologie de demain, conformément à ce que nous nous employons à faire, nous élèves ingénieurs DRIMers de l'ISEN Toulon.

Merci de votre lecture,

Romain MARCELIS

jeudi 24 novembre 2011

L’Extrudeur, à la tête de l’impression

L’Extrudeur, à la tête de l’impression


L’extrudeur de la Reprap permet l’éjection du filament qui entrainera la réalisation de l’objet indiqué dans le logiciel d’impression par couches successives. Celui-ci crée généralement des filaments de l’ordre de 2 millimètres, et il se compose en deux grandes parties.

La première partie s’appelle le « Hot End ». C’est la partie métallique de l’extrudeur qui chauffe le plastique et par conséquent le rend malléable. Cela permet par la suite son écoulement à travers l’orifice de celui-ci. L’exemple mis ci-joint détaille bien son fonctionnement.


La deuxième partie s’appelle le « Cold End ». Cette partie s’occupe de réaliser le passage du plastique en direction de la partie « Hot End » pour sa chauffe. Un deuxième exemple mis ci-joint montre son fonctionnement.

Par ailleurs, l’extructeur fonctionne avec un moteur dont la tension de démarrage est faible. Il est possible de modifier son alimentation en filament pour pouvoir la régler en fonction des différentes variables à prendre en compte. Par exemple, la chauffe du plastique ou la dureté du plastique.Néanmoins aujourd'hui grâce aux réducteurs, cette alimentation est beaucoup plus contrôlable.En effet, ils ont pour but de modifier le rapport de vitesse entre l'axe d'entrée et l'axe de sortie de la REPRAP.




Enfin en guise d'amélioration, nous pouvons augmenter la précision de l'imprimante en séparant la partie "Cold End" de la partie "Hold End". On garde alors de ce fait seulement la partie "Hold End" en mouvement. La tête d'impression devient moins lourde et bouge plus librement limitant ainsi les vibrations pour une meilleure qualité d'impression.



Ruellan Jérémy


Tags: filament, mécanique, chauffe, déplacemen

Source: http://www.robovergne.com/fr/reprap/reprap-extrudeurs/
http://usinette.org/